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Défendre vos droits

Nous défendons vos droits

Défendre et promouvoir les droits des familles monoparentales

Depuis sa création, l’organisation non-gouvernementale (ONG)  Femmes & Avenir s’est fixée comme objectifs de défendre et promouvoir les droits des familles monoparentales.

Chaque individu à un droit à la santé, à l’éducation et à la protection et la société a intérêt à assurer la protection des salariés responsables de familles monoparentales qui assurent l’éducation de millions d’enfants.

L’égalité des chances et de traitement n’est toutefois pas assurée pour des millions d’enfants et de parents ayant des responsabilités familiales.

Le droit à l'égalité des chances et de traitement des familles monoparentales

Le droit à l'égalité des chances et de traitement des familles monoparentales

Le droit à l’égalité des chances et de traitement des travailleurs ayant des responsabilités familiales

L’article 27 de la Charte sociale européenne instaure le droit à l’égalité de chances et de traitement pour les travailleurs ayant des responsabilités familiales. Cet article de la charte sociale européenne garantit l’exercice effectif du droit à l’égalité des chances et de traitement entre les travailleurs des deux sexes ayant des responsabilités familiales et entre ces travailleurs et les autres travailleurs.
En vertu de l’article 27§1a de la Charte, les Etats – dont la France – doivent accorder aux personnes ayant des responsabilités familiales une possibilité d’accès, de maintien et de retour à l’emploi, car ces personnes peuvent être confrontées à des difficultés sur le marché du travail en raison de leurs responsabilités familiales. Des mesures doivent être prises pour veiller à ce que les travailleurs ayant des responsabilités familiales ne soient pas discriminés en raison de ces responsabilités et de les aider à rester, entrer et réintégrer le marché du travail, notamment par le biais de l’orientation, de la formation et du recyclage professionnels.
L’article 27§1b de la Charte vise à prendre en compte les besoins des travailleurs ayant des responsabilités familiales en termes de conditions d’emploi et de sécurité sociale.
Des mesures doivent être prises concernant la durée et l’organisation du temps de travail.
En outre, les travailleurs ayant des responsabilités familiales devraient être autorisés à travailler à temps partiel ou à reprendre un emploi à temps plein.
Ces mesures devraient s’appliquer de la même manière aux hommes et aux femmes.
Le Comité européen des droits sociaux considère que le type de mesures à prendre ne peut être défini unilatéralement par l’employeur mais doit être prévu par un texte contraignant (législation ou convention collective).
Les périodes de chômage en raison de responsabilités familiales doivent être prises en compte dans le calcul de régimes de retraite ou dans la détermination des droits à pension.

Poursuivre la lecture ici.

Notre levier d'action auprès du Comité européen des droits sociaux

Notre levier d'action auprès du Comité européen des droits sociaux

Qu'est-ce que la procédure des réclamations collectives ?

La procédure de réclamations collectives permet aux acteurs non gouvernementaux, nationaux ou internationaux, de présenter au Comité européen des droits sociaux des réclamations concernant des violations de la Charte sociale européenne, un traité du Conseil de l’Europe, qui garantit les droits sociaux et économiques fondamentaux de la vie quotidienne, comme le logement, la santé, l’éducation, l’emploi, la protection et l’assistance sociales, la non-discrimination des familles monoparentales.

 

Comité européen des droits sociaux

Comité européen des droits sociaux

Quelle est la jurisprudence du Comité européen des droits sociaux ?

Les responsabilités familiales ne doivent pas constituer un motif valable de licenciement. Dans ce contexte, la notion de « responsabilités familiales » doit être comprise comme des obligations à l’égard des enfants à charge mais  également d’autres membres de la famille immédiate qui ont besoin de soins et de soutien (par exemple, des parents âgés).


L’article 27§3 de la Charte a pour objet d’éviter que ces obligations ne restreignent la préparation et l’accès au travail, la vie, l’exercice d’un métier et l’avancement professionnel pour les travaux avec charges familiales.

Les travailleurs licenciés pour de tels motifs illégaux doivent bénéficier du même niveau de protection que celui d’autres cas de licenciement discriminatoire au regard de l’article 1§2 de la Charte.

En particulier, les tribunaux ou autres organes compétents devraient pouvoir ordonner la réintégration d’un salarié illégalement licencié et/ou niveau d’indemnisation suffisant à la fois pour dissuader l’employeur et proportionner le préjudice subi par la victime.

Tout plafond d’indemnisation susceptible d’empêcher que les dommages soient proportionnés au préjudice subi et suffisamment dissuasifs sont proscrits.

S’il existe un plafond d’indemnisation pour dommage matériel, la victime doit pouvoir demander une indemnisation illimitée pour le préjudice non pécuniaire par d’autres voies légales (par exemple la législation anti-discrimination), et les tribunaux compétents pour accorder une indemnisation pour les dommages pécuniaires et préjudice moral doit se décider dans un délai raisonnable.

 

Notre action de défense des familles

Notre action de défense des familles

Femmes & Avenir, organisation non-gouvernementale philanthropique, saisira directement le Comité européen des droits sociaux de toute violation en droit et en fait du droit à l’égalité des chances et de traitement identifié en France ou de toute situation dont elle serait informée par une famille monoparentale conduisant à une violation de ce droit.

Le système de rapports nationaux rédigés par les États parties, dont la France à la Charte Sociale Européenne, est prévu par les articles 21 à 29 de la Charte sociale européenne dans sa version de 1961.

Les États signataires de la Charte doivent soumettre régulièrement des rapports sur l’application de la Charte en droit et en fait.

Le Comité européen des droits sociaux a ainsi le pouvoir de décider si les situations dans un État signataire sont conformes ou pas à la Charte sociale européenne.

De plus, si un État signataire de la Charte ne donne pas suite à une conclusion de non-conformité, sur proposition du Comité gouvernemental, le Comité des Ministres peut lui adresser une recommandation lui demandant de modifier en conséquence son droit ou ses pratiques.
C’est en dernier lieu, le Comité des droits sociaux qui détermine si la situation est conforme à la Charte sociale européenne.

Les décisions et conclusions du Comité européen des Droits sociaux doivent être respectées par les États concernés ; même si elles ne sont pas exécutoires dans les ordres juridiques nationaux, elles établissent le droit et peuvent servir de base à des développements positifs pour les droits sociaux par le biais de la législation et de la jurisprudence au niveau national.

La parentalité solo explose et ne peut être résolue sans un changement et nouveau modèle positif et responsable.

La monoparentalité nous concerne tous.