Nos bénévoles - Présentations

Angelique Gasmi nous présente son action philanthropique en faveur des familles monoparentales, de la lutte contre la précarisation des familles, et tout particulièrement des enfants. En 2021, elle décide de créer un œuvre philanthropique.

Vous avez fondé Femmes & Avenir : quel en est le fonctionnement ?

Les actions du fonds de dotation Femmes & Avenir repose sur la générosité des français.

Le fonds collecte les dons des particuliers et des entreprises pour mettre en place des actions et services solidaires et durables en faveur des familles monoparentales. 

Pourriez-vous nous exposer les raisons pour lesquelles vous avez choisi d’orienter votre action philanthropique en faveur des familles monoparentales ?

J’ai été confrontée à la monoparentalité. Cela a marqué ma vie. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’initier ce fonds de dotation.

En France, 30 % des familles sont monoparentales. Cette monoparentalité n’est pas forcément définitive, mais pourtant, sans soutien, sans aide, sans écoute, sans prise en compte, nombreux sont ces parents chefs de familles monoparentales actifs qui rencontrent des difficultés dans leur quotidien sont exposés au décrochage par rapport à l’emploi. Notre action collective solidaire a donc pour objectif de défendre les droits des familles monoparentales et de les accompagner afin de leur éviter de basculer dans une précarité psychologique et financière. L’intelligence collective qui est au cœur de ce projet permet de mobiliser les Pouvoirs Publics et le secteur Privé afin de mettre en œuvre des actions concrètes et solidaires

En aidant les parents, nous aidons les enfants. 

Mon engagement initial est d’abord le fruit de la rencontre d’une personnalité enthousiaste et engagée, la fondatrice du fonds Femmes & Avenir, Angélique GASMI, au tout début de la constitution du fonds de dotation Femmes & Avenir. 

Puis, dans mon entourage familial, j’ai été personnellement témoin des difficultés auxquelles était exposée une femme dans ma famille très proche suite à un décès très douloureux avant d’être moi-même dans ma vie personnelle confronté aux défis que doivent relever les familles monoparentales au quotidien et en particulier les mères qui élèvent seules leurs enfants.

Les familles monoparentales ne sont pas tout à fait des familles comme les autres, les mères ou les pères assurant seuls les responsabilités familiales doivent être disponibles et présents sur tous les fronts au quotidien,  l’éducation des enfants, mais aussi la gestion de leurs responsabilités professionnelles. 

J’ai pu constater que pour les femmes qui subissent les effets du désengagement paternel, renforcés par leur surinvestissement dans l’éducation des enfants, cela complique encore davantage la conciliation vie privée/vie professionnelle après la séparation et parfois jusqu’au prononcé du divorce. 

Les mères ou pères que j’ai pu rencontrer se doivent au quotidien de se mobilier sans pouvoir partager ses responsabilités, pour assurer l’ensemble de leurs obligations familiales, d’éducation des enfants mais aussi être à la hauteur des exigences de leurs responsabilités professionnelles. 

En rejoignant le fonds de dotation Femmes & Avenir en qualité de Vice-Président Exécutif sur la proposition d’Angélique Gasmi, je veux témoigner du fait que j’ai d’abord eu le sentiment d’être utile et au service d’une cause qui me touche et pour laquelle je peux apporter mon expertise professionnelle. 

En ma qualité d’avocat et plus généralement de juriste, mon engagement  se justifie également par la volonté d’oeuvrer à une meilleure protection juridique des familles monoparentales. Les familles monoparentales souffrent malheureusement encore de représentations culturelles et de biais décisionnels du fait de managers insuffisamment sensibilisés aux impacts de la monoparentalité sur le lieu de travail, favorisant la stigmatisation et la discrimination. Au-delà du caractère très fortement variable du sentiment de discrimination, j’ai pu constater que ce vécu de la discrimination se dit peu, quand ce n’est pas le refus d’être définies par une identité de parent solo qui s’impose. La monoparentalité nécessite-t-elle de définir des conditions de discriminations positives qui interrompraient la norme d’égalité de traitement, au principe de remédier à des inégalités réelles mais non-reconnues par d’autres ? La réponse à cette question ne peut recevoir à ce stade de réponse stricte et fermée.  De par leur appréhension des structures familiales et leur travail de catégorisation des familles, et par ailleurs de par les injonctions qu’ils préconisent, les professionnel.le.s d’institutions publiques, qui catégorisent les familles monoparentales, sont susceptibles de co-produirent d’autres types de discriminations.

Je ne souhaite pas de position victimaire. J’encourage un questionnement collectif sur les familles monoparentales. Les réponses à l’amélioration de la condition des familles monoparentales sont de 3 ordres :

• politique : les pouvoirs publics doivent réellement s’emparer de la question et contraindre les entreprises à agir ;
• dans les entreprises : une entreprise est une organisation. Si elle ne perçoit pas de difficultés, elle ne change rien. Les entreprises doivnet faire évoluer  l’organisation du temps de travail pour les familles monoparentales afin de permettre aux mères et aux pères solos de faire face à leurs responsabilités familliales étendues et permettre une meilleure articulation entre les vies professionnelles et familiales pour les mères et pères assurant seul les responsabilités familiales ;
• individuel : les mères ou pères solos doivent demander la prise en compte de leur statut par leur management sans discrimination.

En travaillant à une protection juridique spécifique des familles monoparentales, comme l’instaure l’une des dispositions de la Charte sociale européenne (Article 27 de la Charte), nous serons en mesure de donner aux mères et aux pères assurant des responsabilités familiales ainsi qu’à leurs enfants, une égalité de chances et de traitement par rapport aux autres personnes dans le monde du travail. 

Rejoignez nous en nous apportant votre soutien par un don et porter cette cause qu’est l’égalité des chances et de traitement des familles monoparentales dans le monde du travail pour l’avenir de nos enfants. 

Je suis fier de vous informer de la création d’une organisation philanthropique non gouvernementale, baptisée Femmes & Avenir. Depuis quelques mois, j’ai décidé de soutenir cette organisation car elle porte un projet sociétal essentiel, celui d’agir pour traiter la monoparentalité, qui fait basculer des millions de familles françaises dans la précarité.  

Nous sommes plusieurs citoyens et citoyennes à défendre ce projet nouveau. 

Les familles monoparentales sont exposées à un risque fort de basculement dans la précarité psychologique et financière. Ainsi, 41 % des enfants des familles monoparentales vivent dans la pauvreté.

Le programme nationale « Aide aux familles monoparentales » agit pour aider ces enfants.

Les enfants des familles monoparentales étant plus exposés aux risques de retard scolaire eu égard aux disponibilités plus limitées du parent solo assurant l’éducation de l’enfant et un emploi à temps complet.

Nous proposons donc une prise en charge des solutions individuelles de soutien scolaire et de renforcement des acquis des enfants mineurs des parents solos.

Ces cours de soutien seront assurés par des enseignants prestataires, choisis et mandatés par le fonds Femmes & Avenir.

Votre don est essentiel pour soutenir la mise en œuvre de ce projet solidaire.  

Je vous remercie.

J’ai été témoin des défis auxquels sont confrontées tant de familles monoparentales. Ces parents courageux jonglent entre leurs responsabilités professionnelles et éducatives, souvent avec des ressources limitées et un soutien insuffisant. Cette réalité m’a profondément touchée. Je l’ai vécue à titre personnel au moment de mon divorce il y a plusieurs années. Cela suscite aujourd’hui en moi le désir d’agir.

Je veux souligner en effet le fait que la précarité affecte non seulement les mères célibataires, mais aussi de nombreux pères célibataires qui se retrouvent également exposés au risque de déclassement. Ces pères dévoués font face à des difficultés similaires, luttant pour subvenir aux besoins de leurs enfants et pour maintenir un équilibre entre leur rôle de parent et leurs responsabilités professionnelles.

En rejoignant le Fonds Femmes et avenir, j’ai trouvé une plateforme où j’ai le sentiment d’être utile socialement au service d’une cause qui me tient à cœur et exige la mobilisation la plus large possible. Ensemble, nous travaillons à sensibiliser l’opinion publique, à promouvoir des politiques favorables aux familles monoparentales et à fournir un soutien concret aux parents dans le besoin, qu’ils soient mères ou pères célibataires.

Mon engagement est également motivé par le désir de créer une société plus inclusive et égalitaire. Chaque parent, indépendamment de son genre, devrait avoir accès à un soutien adéquat pour assurer le bien-être de sa famille et garantir un avenir meilleur à ses enfants. En agissant contre la précarisation des familles monoparentales, nous bâtissons un avenir où tous les parents, mères et pères célibataires, ont les moyens de surmonter les obstacles et de réussir.

Ensemble, nous pouvons faire une différence significative. Rejoignez-nous dans cette lutte pour offrir un soutien solide et un environnement propice à l’épanouissement des familles monoparentales. Ensemble, nous pouvons construire un monde où chaque parent et chaque enfant ont la chance de s’épanouir et de réaliser leur plein potentiel.