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En 2023, un constat peut être réalisé. Dans 85% des cas de familles monoparentales, le parent isolé est une femme. Ce sont les femmes et les enfants qui sont les plus exposés. L’exercice solitaire de la parentalité engendre une charge cognitive importante : la charge mentale. 

Cette situation expose les femmes au risque de décrochage vis à vis de l’emploi. Les familles monoparentales sont en outre plus exposées : 

  • aux conflits intra-familiaux ;
  • à la discrimination; 
  • aux conflits entre leurs responsabilité familiales et leurs conditions de travail. 

La perte de niveau de vie, directement imputable à la rupture est de 20% pour les femmes (contre 3% pour les hommes), 25% des mères solos sont propriétaires de leur logement contre 45% pour les pères solos.

Les femmes en monoparentalité vivent la peur du déclassement financier, de la perte d’emploi, de se retrouver sans logement. Elles sont confrontées à un combat pour sécuriser leurs enfants.

Elles se retrouvent seules à effectuer les activités éducatives. Ces mères doivent gérer aussi les difficultés et l’échec scolaire qui affectent leurs enfants.

Elles se retrouvent contraintes de quitter le milieu professionnel pour assumer la garde de leurs enfants, le suivi scolaire.

Elles se retrouvent également obligées de renoncer à leurs droits. Elles se retrouvent résumées par la force des choses, qu’à leur simple identité et responsabilité de mères, sans que ne soient reconnues à leur juste valeur, leurs compétences et leur courage.

Ces familles monoparentales sont confrontées à une situation spécifique et à des besoins d’écoute, de compréhension et d’accompagnement qui demeurent inaccessibles pour beaucoup de parents salariés assumant des responsabilités familiales, en raison d’un manque de ressources financières et de manque de temps et d’une information éclatée non disponible dans un guichet unique.

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